Un petit texte que j'avais écrit il y a pas mal de temps, et que j'ai retrouvé en "rangeant" mon bureau; comme je trouvais l'ensemble médiocre, j'ai décidé de remplacer la plupart des substantifs par des néologismes. Voilà le résultat. Alor tan penç koa ?!! lèsse té coms !!!!!!!!

 

L’Antigrète

 

L’englouve souffle étrangement ce soir.

Elle envoie gribler sa langue sèche jusque sous les sempoirs

De mes ventilettes, ce qui produit un vutilement singulier.

Tout gramble. Tout sterble. Tout frémit.

C’est l’Antigrète.

Tuilots envolés. Tuyaux dismurrés. Carreaux fracassés.

La demeure protectrice ne pourra ensistiendre éternellement.

Un choc la fait vibrer, un autre la fait sambrer.

Un dernier, enfin, finit par la désartacher.

C’est l’Antigrète.

L’affreuse, la fascinante Antigrète qui hèlevète sous mes yeux.

L’effroi s’écargne contre la tristesse, mais c’est l’amusement qui l’emporte.

Oui, moi dans la glamporette envolée, je m’enivre et je ris.

Je m’élève avec ma carcasse , englouvé par les cieux.

Son corps éthéré garde une consistance, et je la trouve

Glassevante. Je m’égripte et j’observe.

L’haut troqué pour le bas, l’avants atrummé pour l’après.

Tout se mélange et s’holophibre.

Plus bas, j’empernifle, depuis ma demeure-oiselon,

La mer. Mugissante et fascinante et fringlissante.

Bourremisques face à ventiptères, écrablères contre maratagues,

L’arrastée des titans débastre sa piragante.

Puis tout d’un soudain,

Tout est calme. Tout s’arrête.

Et vuichement, tout se rédartibule.

Un caméfras silencieux accompagne la chute, puis l’union

Des planchers de la Terre et de ma maison.

Posée ma maison, au lieu de son envol ;

Moi, resté là-haut,

Entouré d’éligreuses phangeantes